La loi sur les mobilités doit être votée ce printemps, et de son contenu dépend le sort de l’A45.
Le préfet de Région Stéphane Bouillon se prépare donc à toutes les éventualités : que le projet se fasse, ou qu’il soit enterré, comme cela semble aujourd’hui le plus probable.
Hier, il participait à l’assemblée générale de la Chambre de commerce et d’Industrie Auvergne Rhône-Alpes à Lyon, où il a évoqué “un plan B”, à savoir “des améliorations de la ligne TER Lyon-Saint-Etienne. Mais cela ne répond pas aux problèmes des Ligériens, particuliers et professionnels, dont la destination n’est pas Lyon intra-muros!” commente Claude Risac, président du Conseil de développement de Saint-Etienne Métropole et membre de la CCI, qui assistait à la séance.
Il va sans dire que les élus des CCI lyonnaise et stéphanoise ont “réaffirmé la nécessité absolue de l’A45 pour St Étienne, mais aussi pour la Métropole de Lyon”.
Une hypothèse parmi d’autres
Selon les services de la Préfecture, l’amélioration de la desserte en TER en cas d’abandon de l’A45 est une hypothèse étudiée parmi d’autres, bien que ce soit “une des pistes parmi les plus solides”. D’autres envisagent une amélioration de l’infrastructure de l’A47 elle-même, par exemple.
Des échanges ont eu lieu tout l’hiver avec Elisabeth Borne, la ministre des Transports, en amont de cette loi devra de toute façon passer devant le Parlement avant d’être entérinée.