Biotechnologies : nouvelle impulsion pour Adocia

Après une année 2017 difficile, la Lyonnaise Adocia change son fusil d’épaule en ce début 2018. Jusque-là concentrée sur le soin du diabète, elle va orienter sa technologie BioChaperone sur deux nouvelles pathologies : la maladie du grêle court et l’obésité.

Nous devrions lancer une étude en 2018 sur au moins l’un des deux”, annonce son PDG Gérard Soula. Une annonce qui a provoqué une hausse du cours de l’action, lequel avait fortement plongé il y a un an à l’annonce de la fin du partenariat avec l’Américain Eli Lilly. Cette rupture (pour laquelle Adocia demande plus de 200 millions de dollars de dédommagements) avait fait présager une concurrence accrue sur le marché américain.

 

Commercialisation envisagée en 2020

Gérard Soula ne nie pas les conséquences “désagréables” de cet événement, mais les atténue : “C’était le retrait d’un partenaire, pas d’un produit. Ce marché des insulines représente 7 milliards de dollars, il y a toujours la possibilité d’en prendre une part. Nous envisageons une commercialisation en 2020”.

L’entreprise, qui a clôturé l’année avec “un peu plus de 35 millions d’euros de trésorerie”, affiche donc ses ambitions de trouver de nouveaux partenaires, et de développer ces deux nouvelles pistes “à budget constant, tout en continuant à travailler sur le diabète qui reste notre axe majeur de développement”.

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