Chimie : Amoeba espère sauver son site de Chassieu

Après la douche froide, un îlot de chaleur : fin avril, l’avis négatif du comité des produits biocides de l’agence européenne des produits chimiques avait fait plonger l’action, et les perspectives, d’Amoeba.

 

Un rêve américain

Un plan social était enclenché pour l’entreprise qui teste un produit capable d’éliminer le risque bactérien dans l’eau sans intervention chimique.

Mais une bonne nouvelle a fait remonter le cours, et le moral de l’entreprise : les résultats positifs d’un tests réalisé aux États-Unis pour son produit Biomeda, utilisé dans un circuit de refroidissement en remplacement d’un produit au chlore.

Un bon signe en attendant la réponse d’autorisation de commercialisation du produit par l’agence américaine, l’EPA, espérée en fin d’année.

 

« J’espère que l’Europe trouvera une solution »

Quant au camouflet européen, Amoeba ne lâche pas l’affaire.

« J’espère que d’ici octobre l’Europe comprenne, et trouvera une solution à notre dossier, disruptif, sur lequel elle a du mal à se positionner », glisse Fabrice Plasson, PDG d’Amoeba, contacté par nos soins.

L’usine de Chassieu a bien subi un plan de restructuration qui a vu partir 18 salariés. Il en reste aujourd’hui 26. « Mais les autres activités de biocontrôle, comme celles concernant les plantes, comme les pathogènes dans la vigne, ont pris un essor phénoménal, qui justifie d’attendre et de maintenir le site, car cela pourrait sauver Chassieu  », espère-t-il.

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