Gérard Collomb n’était pas le seul à tenir le bureau des plaintes le 8 mai dernier au restaurant l’Hermitage de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.
David Kimelfeld, son successeur à la présidence de la Métropole de Lyon était également présent pour faire face aux élus centristes du groupe Synergie-Avenir qui pressent le ministre de l’Intérieur de revoir le mode électoral (suffrage universel direct, Ndlr) prévu pour les élections métropolitaines de 2020 de peur de perdre leurs sièges au Grand Lyon.
Mieux, c’est même lui qui aurait demandé à Gérard Collomb d’organiser cette réunion avec ces élus qui avaient permis à l’ancien maire de Lyon d’être réélu à la tête de la métropole lyonnaise en 2014.
“J’ai insisté auprès de Gérard Collomb afin que cette réunion ait lieu”, confirme à Salade Lyonnaise David Kimelfeld.
“Trouver un scénario de sortie”
Un dîner tendu –comme nous vous le révélions la semaine dernière– où les élus Synergie présents comme leur président Marc Grivel n’ont pas hésité à menacer de “tirer les conséquences” en cas du refus de Collomb de les entendre.
Pas de quoi visiblement inquiéter Kimelfeld.
“Même si je ne minimise pas du tout leur demande, je ne suis pas du tout inquiet. Il faut simplement que l’on trouve un scénario de sortie tout en restant dans le cadre de la Constitution”, ajoute le président de la Métropole.
