Supporters stéphanois, savez-vous que le futur musée de l’OL, dont l’ouverture est prévue dans les prochaines semaines, a en partie été financé sur vos deniers ?
Sur les cinq millions d’euros investis pour la création d’un lieu de 1 500m2 consacré à l’histoire du club septuple champion de France, fondé en 1950, 1,5 million d’euros ont été apportés par la Région Auvergne Rhône-Alpes présidée par Laurent Wauquiez.
C’est la Commission permanente du Conseil régional qui a accordé la coquette somme au club de Jean-Michel Aulas lors de sa réunion le 29 septembre 2017 (voir délibération ci-dessous).
Ce n’est en revanche pas à la SASU (Société par actions simplifiée à associé unique) Olympique Lyonnais – 249,8 millions d’euros de chiffre d’affaires lors de la saison 2016/2017, un record – qu’étaient destinés les fonds mais à l’association Olympique Lyonnais, liée au club par une convention et chargée de l’exploitation du musée.
Exit le musée du sport rhônalpin
La subvention est justifiée comme suit : « Pour les équipements sportifs d’intérêt régional, il est proposé de compléter le soutien régional en prenant en charge des infrastructures annexes n’accueillant pas directement une pratique sportive mais qui assurent des fonctions complémentaires et qui contribuent à la valorisation et à la promotion du sport, tant sur le plan de l’innovation, des aspects culturels et patrimoniaux, ou de l’organisation structurelle du sport régional lorsque les projets concernés ont un caractère pérenne. L’aide est calculée sur une base forfaitaire, appréciée selon le contenu et l’intérêt régional de chaque projet. »
À l’origine, le projet devait prendre la forme d’un “musée du sport rhônalpin”, mais l’idée à été abandonnée au profit d’un lieu dédié uniquement à la mémoire du club phare des années 2000.
Cure d’austérité sans précédent
Avec plus de 44 000 spectateurs accueillis en moyenne à chaque match de Ligue 1, l’OL rayonne à n’en pas douter à l’échelle régionale.
Mais avec 240 millions d’euros de budget cette saison, l’OL et son association n’avaient sans doute pas besoin de ce coup de pouce financier, surtout à l’heure où la Région a entrepris une cure d’austérité sans précédent.
