Parkings, autopartage… Ce qu’il faut attendre de Lyon Parc Auto

Lyon Parc Auto a tenu ce matin son traditionnel point annuel, financier et des projets en cours, marqué par une baisse de chiffre d’affaires (qui s’élève à 54,7 millions d’euros pour 2017). La cause, notamment : la fermeture pour cause de travaux du parking du centre commercial Part-Dieu. LPA s’attend à repartir sur une croissance de 3% en 2018, armée d’une capacité d’autofinancement qui lui permet de cajoler quelques ambitions.

 

La concession du parking Bellecour dans la ligne de mire

Quid de la liaison Antonin-Poncet/Bellecour? Prévue sur le papier parmi les possibilités à l’origine de la création de ces parkings, ceux-ci sont aujourd’hui gérés, pour Antonin-Poncet par LPA, pour Bellecour par Indigo. Louis Pelaez, président de LPA, regrette que cet équipement “qui n’est pas entretenu et n’a pas évolué ni grandi, avec un seul niveau, soit lié à une concession de 70 ans qui ne serait même plus possible aujourd’hui”.

Ce serait à la Métropole de remettre en cause juridiquement cette concession, à laquelle il reste huit ans. Ce dont Louis Pelaz, élu du 8e arrondissement, ne doit pas manquer de parler avec David Kimelfeld, président de ladite Métropole.

 

Parkings : 50 millions pour Béraudier, Saint-Antoine confirmé pour septembre

Côté travaux, honneur au plus tumultueux : le parking Saint-Antoine, qui a connu quelque retard, devrait finalement bien être livré cette fois en septembre 2019. Les entreprises installeront les parois moulées côté Saône jusqu’à la fin de l’été, avant de descendre en creusant jusqu’au 5e sous-sol et de créer les étages un à un, en remontant. Seul écueil qui pourrait venir interférer : d’hypothétiques découvertes archéologiques au moment du terrassement.

Le plus proche dans le temps, c’est le parking du marché-gare, à Confluence : ses 840 places mutualisées entre habitants et grand public ouvriront le 28 juin. Par contre, le second parking mutualisé qui était prévu, toujours à la pointe sud de la Confluence, pourrait ne pas voir le jour, explique Louis Pelaez. “On se pose la question de sa nécessité, ce n’est plus aussi prégnant. Les réflexions portent davantage vers un parking en extérieur d’environ 500 places sur les docks pour les gens qui travaillent là-bas et pour desservir le Musée des Confluences”.

LPA va également signer un joli chèque de pas loin de 50 millions d’euros pour acquérir le futur parking sous la place Béraudier juste devant la gare de la Part-Dieu, côté centre commercial, lequel offrira 1232 places en 2022.

Le projet de rooftop sur le parking des Halles, avec lieu de détente et bar, débarrassé des recours qui lui collaient au toit, devrait désormais démarrer à la rentrée pour une inauguration au printemps 2019.

 

Autopartage : Citiz enfin à l’équilibre, 50 voitures “Yea!” de plus en juillet

Hors parkings, LPA se développe aussi : il aura mis presque dix ans, mais le le système de location de véhicule Citiz est cette année à l’équilibre. “Ce ne sont pas encore des résultats extraordinaires, mais c’est notre première année d’équilibre, c’est une satisfaction. Quant à Yea!, les voitures en “free floating”, cela démarre au-delà de ce qu’on pouvait espérer”, relativise Louis Pelaez. A eux deux, les services ont réalisé en 2017 1,7 millions de kilomètres et sur les cinq premiers mois de l’année, déjà 950 000 pour 2415 abonnés. Dès ce mois de juillet, Yea! se verra ajouter 50 véhicules, pour un parc total de 255 véhicules tous confondus.

Quant aux scooters en location, dont nous évoquions le destin peu encourageant il y a quelques jours, Louis Pelaez a confirmé qu’une relance du service en “free floating” était dans l’air, mais nécessiterait davantage d’efforts que les dix scooters actuels. Leur disposition en libre location n’empêcherait toutefois pas de continuer à les proposer en électrique, via “des systèmes de changement des batteries”.

 

 

 

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