Le projet de port de plaisance au Bordelan a démarré

C’est un serpent de Saône vieux de près de 15 ans. Mais cette fois, le projet de port de plaisance au Bordelan, entre Anse et Villefranche-sur-Saône, va connaître ses premiers coups de pelle : les appels d’offre pour le début du terrassement et le débroussaillage viennent d’être passés.

Le temps presse car l’aménageur, la Serl (Société d’équipement et aménageur urbain du Rhône et Lyon – NDLR), doit déplacer d’ici mars 300 000 m³ de terre pour remettre en état le terrain, actuellement sujet aux inondations.

Puis suivront de longues procédures administratives qui devraient permettre, toutefois, d’aboutir au creusement du port en 2019 et à l’accueil des premiers bateaux, dans l’idéal, en 2021.

 

Port de 350 anneaux

Le projet prévoit de proposer 350 anneaux (places, ndlr) pour des bateaux de moins de trente mètres, appartenant donc majoritairement à des particuliers. « Le nombre de plaisanciers croît de 10 % chaque année, or les ports sont saturés en Méditerranée. Actuellement le plus gros port en remontant vers le Nord, c’est Mâcon avec 400 places. Mais entre Mâcon et Valence, il n’y avait rien », expose Benoit Ravier, chef de projet à la Serl.

Autant dire que le port servira aux Lyonnais, mais pas seulement. La maîtrise d’ouvrage du chantier est portée par un syndicat mixte regroupant la communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées, le Département du Rhône et la Métropole.

Son coût de 25 millions d’euros est pris en charge à hauteur de 8 millions d’euros par les établissements publics. Et les 17 millions restants à la charge de la Serl.

D’où la présence dans le projet, sur le terrain de soixante hectares, de quinze hectares environ de zone industrielle. Mais aussi d’un pôle de développement touristique profitant des presque vingt hectares de zones boisées et de commerces, de restauration ainsi que des « logements de loisirs », « des sortes de pied à terre pour les locaux sans résidence secondaire », résume Benoît Ravier.

Les secteurs industriels et de loisirs devraient sortir de terre après le port, plutôt autour de 2022–2023.

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