Quais du polar : la ville du ministre de l’Intérieur à l’heure du crime

Mystère et balles de 9 millimètres : c’est parti pour trois jours de lecture, de rencontres, de cinéma et d’intrigues un peu partout dans Lyon.

La 14e édition du festival Quais du polar a officiellement été  inaugurée hier soir au Palais de la Bourse (Lyon 2e), point névralgique de l’événement.

Alors que les officiels étaient prêts à discourir, le public était encore présent en nombre à flâner entre les stands des libraires, et un joyeux brouhaha accompagnait les premiers mots de Myriam Picot, vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de la Culture.

 

La culture réunit Région et Métropole 

L’élue du 7e arrondissement en profitait pour saluer amicalement la participation de la Région, représentée par son adjointe à la Culture Florence Verney-Carron, dans un contexte que l’on a connu plus détendu entre les deux collectivités, sous le regard du député local Hubert Julien-Laferrière.

Puis le maire de Lyon Georges Képénékian, fidèle à son habitude lors de ses prises de parole, déclenchait les rires de l’assistance : « Lors des précédentes éditions, j’écoutais Gérard Collomb en tant qu’adjoint à la Culture, aujourd’hui il n’est pas là et c’est à moi de prononcer un discours », a-t-il lancé.

 

Collomb au centre de toutes les attentions

La délégation de l’hebdomadaire Le Point, venue remettre le Prix du polar européen à la Suédoise Malin Persson Giolito pour Rien de plus grand, se permettait à son tour d’évoquer l’ancien pensionnaire de l’Hôtel de Ville : « C’est un plaisir de parler de crime dans la ville du ministre de l’Intérieur ».

Le directeur adjoint de la rédaction Christophe Ono-dit-Biot taquinait quelques instants le président du jury et ancien président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré dans une ambiance très décontractée.

La soirée ne leur appartenait déjà plus, laissée aux festivaliers s’échinant dans le même temps au musée Lugdunum à résoudre un jeu de rôle grandeur nature.

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