Re.Source donne une seconde vie aux matériaux abandonnés

Récupérer les matériaux inutilisés par les chantiers professionnels, et les remettre en circulation pour éviter la montagne de gâchis produite par la filière : c’est le concept que lance, via une plateforme internet, Célia Auzou et son entreprise Re.Source, basée dans l’incubateur de l’Université Lyon 3 à Sans Souci (Lyon 8e).

Si cette idée vous rappelle quelque chose, c’est normal : avec Mineka il y a quelques mois, Joanne Boachon avait lancé une association répondant aux mêmes objectifs.

La différence : Re.Source se destine à être une entreprise commerciale, va viser les bricoleurs amateurs (bien que souvent éclairés), et ne fera pas de stockage. « Les gens rentrent leur code postal, leurs filtres et la personne trouve ce qui l’intéresse autour de chez elle, avant de payer en ligne et d’aller récupérer la marchandise ».

 

« Beaucoup de matériel neuf ou à peine utilisé finit en déchetterie ou en entrepôt »

Moquette, fenêtres, parquet… seront ainsi mis à disposition à prix cassés, –50% en moyenne. Re.Source se rémunère sur la commission et la mise en relation.

La conjonction de deux projets du même type en peu de temps n’est pas anodine, Célia en convient. Surtout venant d’architectes de formation, de la même génération.

« Il y a une prise de conscience. Ce qui se passe dans le BTP aujourd’hui n’est  pas logique : il y a beaucoup de matériel neuf ou à peine utilisé, qui finit en déchetterie ou en entrepôt sans perspective de réutilisation. Les plus anciens du métiers peuvent être durs à “débloquer” et certains ne veulent rien savoir, car cela demanderait trop de modification de leur process ».

 

« À nous de nous faire connaître »

Si la source d’approvisionnement semble bien établie, y a-t-il, en face, assez de bricoleurs pour faire vivre la plateforme ? « C’est toute la question ! » sourit Célia, relativement confiante.

« Pas mal de monde s’est montré intéressé, c’est à nous maintenant de nous faire connaitre, car il y a un marché du bricolage, on le sait ». Et beaucoup de matériaux à “sauver”.

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